L’aïta désigne en arabe dialectal marocain : le chant de l’appel de la tribu et du retour aux ancêtres.
Depuis quelques années, la troupe du Kabareh Cheikhats revisite librement les grands morceaux de ce registre musical populaire, issu de la tradition orale dans les campagnes au Maroc.
Ce folklore musical est habituellement interprété par des chanteuses, les Cheikhats. Admirées pour leur puissance artistique, leur charisme, elles sont aussi rejetées pour leur liberté, et dénigrées notamment à l’époque du protectorat.
À Casablanca, une troupe d’hommes de théâtre revisite ce répertoire dans une volonté de transmission et d’hommage à ces grandes chanteuses.
Avec leur spectacle souffle un vent nouveau qui invite le public à se laisser porter par la poésie et la volupté du chant, de la danse.
Reportage en coulisse d’un spectacle
à Casablanca, en 2018.
Merci à Hicham, Ghassan, Fanny, Amine et toutes les personnes de la troupe, de m’avoir si bien accueillie.